Il n’est pas facile d’aider un proche atteint par une maladie grave, et dont l’état de santé se dégrade chaque jour. Que ce soit suite à un cancer ou une pathologie comme Alzheimer, les solutions d’accompagnement de fin de vie, aussi appelées soins palliatifs, ne sont pas toujours faciles à prendre en main pour la famille. Pourtant, en France, le système de santé se charge de ce type de besoins, même s’ils doivent être strictement encadrés par une équipe médicale, tout en restant cohérents avec les traitements du patient.
Essentiel pour soulager les douleurs et les gênes du malade, mais aussi pour intervenir en soutien psychologique auprès de la personne et de sa famille, l’accompagnement de fin de vie revêt un caractère primordial au cours d’une longue maladie. Pour vous aider à comprendre quand et comment aborder cette question avec votre proche, voici quelques conseils simples et applicables par tous.
Comment parler de l’accompagnement de fin de vie avec un proche ?
Lorsque la maladie devient trop importante et prend de plus en plus de place dans le quotidien du malade et de sa famille, les soins palliatifs s’imposent d’eux-mêmes. Toutefois, en venir à cette conclusion peut fragiliser le moral du patient, voire même entacher sa relation avec ses proches. À ce titre, il est donc primordial de discuter avec lui pour calmer ses angoisses, mais aussi, et surtout, pour répondre à ces questions. À cette étape, vous pouvez par exemple vous faire accompagner d’un médecin ou de toute personne impliquée dans le suivi médical du patient, qui peut être plus à même que vous de l’écouter et de le comprendre.
De manière générale, il est préférable de ne pas exclure votre proche du processus de mise en place des soins palliatifs, même si celui-ci est âgé et très malade. La communication et l’écoute sont deux notions essentielles avant de commencer tout accompagnement de fin de vie, et même tout au long des futurs soins.
Comment se déroulent les soins palliatifs d’un patient ?
L’accompagnement de fin de vie, ou soins palliatifs, consiste à aider un patient souffrant d’une grave maladie, en apaisant ses douleurs et ses gênes, qui pourraient rendre encore plus difficile cette épreuve. En théorie, il s’agit donc d’améliorer le confort de vie du malade, grâce à l’intervention régulière de professionnels de santé, comme un médecin généraliste ou des infirmiers libéraux, qui viennent administrer des antidouleurs et procéder à d’autres soins si nécessaire. Au-delà des soignants, un suivi psychologique est également possible, pour aider la personne à maîtriser ses angoisses et ses inquiétudes.
En ce qui concerne le lieu où les soins palliatifs peuvent être pratiqués, ils se font aussi bien en structure médicalisée, comme un EHPAD ou une unité de soins longue durée, qu’à la maison (seulement si la pathologie le permet). Dans ce dernier cas, c’est un service d’hospitalisation à domicile, appelé HAD, qui intervient sur prescription médicale d’un médecin.
Quels patients peuvent profiter d’un accompagnement de fin de vie ?
Il n’y a pas de critère spécifique concernant le profil d’un patient pouvant bénéficier de soins palliatifs. Néanmoins, cet accompagnement n’intervient que dans le cadre d’une maladie grave, et dont l’évolution n’est pas favorable aux malades. Ainsi, c’est par exemple le cas pour un cancer ou une maladie dégénérative, à l’image de la sclérose en plaques ou d’Alzheimer.
À noter : les soins palliatifs ne guérissent pas et ne font qu’offrir une vie plus confortable malgré la maladie.
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