À la suite d’une longue maladie, comme un cancer ou une sclérose en plaques, la mise en place de soins palliatifs peut s’imposer pour un patient. Contrairement aux soins médicaux habituels, les soins palliatifs n’interviennent que pour apporter du confort à la personne malade, notamment lorsqu’il s’agit d’apaiser sa douleur jusqu’à la fin de sa vie. Ce service reste évidemment strictement encadré par la loi, afin d’éviter des dérives et pratiques interdites, comme l’euthanasie.
Toutefois, au-delà du bien-être physique et de la prise en compte des symptômes liés à la maladie, les soins palliatifs permettent aussi un accompagnement psychologique, aussi bien pour le patient que pour sa famille. Pour vous aider à comprendre vos droits ou pour vous informer sur la situation d’une personne proche, voici des éléments de définition et les différentes caractéristiques des soins palliatifs.
La définition des soins palliatifs
Les soins palliatifs, aussi appelés soins de confort, permettent à un patient malade de bénéficier de soins, qui apaisent sa douleur et la gêne qu’il peut ressentir face aux symptômes de sa maladie. Grâce à cet accompagnement, il conserve un certain confort de vie jusqu’à la fin et ne souffre pas de sa condition physique. Pour remplir ce rôle, différents professionnels de santé se relaient au chevet de la personne malade, qu’il s’agisse de médecins, d’infirmiers ou d’autres soignants.
Souvent, les soins palliatifs se résument à l’administration d’un traitement anti-douleur, généralement à base de morphine. Cependant, en fonction de l’état psychologique du patient, un accompagnement par un psychologue peut aussi être mis en place. Grâce à cette prise en charge, la douleur mentale de se voir partir peut aussi être apaisée, au même titre que la souffrance physique.
Les malades qui bénéficient des soins palliatifs
La loi et le droit français n’imposent aucune règle en matière d’âge ou de personnes ciblées par les soins palliatifs. Au contraire, seule la maladie grave et évolutive fait office de conditions pour la mise en place de cet accompagnement. Dans la plupart des cas, le patient des soins palliatifs est malade d’un cancer, du sida, ou d’une maladie dégénérative, comme la sclérose en plaques.
Pour engager la prise en charge de soins palliatifs, le pronostic vital du patient doit automatiquement être engagé à plus ou moins court terme, même si celui-ci n’est pas à l’hôpital, mais bien maintenu à son domicile. Le but n’est donc pas de soigner la personne concernée, mais uniquement de lui permettre une fin de vie plus agréable.
Les différentes structures de soins palliatifs
Pour pouvoir bénéficier de soins palliatifs, il n’y a pas besoin de remplir des conditions strictes d’hébergement. En effet, le patient peut se trouver à son domicile, mais aussi à l’hôpital ou dans une autre structure médicalisée, comme une maison de retraite, un Ehpad, etc. Peu importe le lieu concerné, les malades se voient prodiguer des soins de confort en toute circonstance.
Lorsque la maladie et les symptômes sont vraiment lourds, le médecin du malade peut donc lui conseiller son admission dans une structure spécialisée. Cela peut par exemple être une unité de soins palliatifs dans un hôpital, un lit identifié en soins palliatifs, ou une prise en charge du patient en service d’hospitalisation à domicile (HAD), avec le passage quotidien d’un aidant membre de la famille, en plus des professionnels de santé.
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