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Cayenne, Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury sont les trois villes les plus peuplées de Guyane, territoire situé en Amérique du Sud, qui constitue simultanément une région et un département français. La population locale explose depuis les années 1990 et présente un bon niveau de vie, avec un salaire net mensuel situé autour de 2 327 euros. Les Guyanais célèbrent par ailleurs chaque année le carnaval le plus long du monde. Réputé dans le monde entier, le Carnaval de Guyane commence à l’Épiphanie, le premier dimanche de janvier, et se termine le mercredi des Cendres, en février ou en mars. Cette fête prend ses origines lors de la colonisation du territoire et mélange culture européenne et créole guyanaise.
En 2019, l’Insee recensait 1 009 décès sur ce département, parmi lesquels 221 survenus à domicile. Dans cette situation, les proches doivent d’abord contacter un médecin qui délivre un certificat de décès. Il faut ensuite déclarer le décès à la mairie de la commune concernée et présenter la pièce d’identité du déclarant, celle du défunt, le livret de famille et le certificat médical. Un acte de décès est alors remis par l’officier d’état civil en plusieurs copies. Les pompes funèbres peuvent commencer l’organisation des funérailles. Le transfert du corps par les pompes funèbres doit avoir lieu dans les 48 heures suivant le décès. Elles disposent de 6 jours pour concevoir les obsèques. Un avis de décès peut également être publié.
Si le décès se produit à l’hôpital, comme ce fut le cas pour 550 personnes cette année-là, ou dans un établissement pour personnes âgées, où 25 Guyanais sont décédés la même année, le personnel soignant constate le décès et le directeur de l’établissement s’occupe de la déclaration de décès auprès de la mairie. Le défunt est ensuite conduit à une chambre mortuaire où il repose jusqu’au jour des obsèques.
Les 9 pompes funèbres locales prennent alors en charge ces êtres chers disparus et organisent leurs funérailles avec les familles. Les experts funéraires reçoivent les familles guyanaises endeuillées et, ensemble, ils préparent des cérémonies d’hommage dignes et émouvantes, à l’image de chaque personne décédée. Chacun des proches du défunt peut intervenir, s’il le souhaite et s’en sent capable, au cours de l’éloge funèbre pour évoquer une anecdote, passer une musique souvenir, réciter un poème ou encore lire un texte personnel, rédigé avec le cœur. Par ailleurs, quand le défunt avait souscrit de son vivant un contrat obsèques, les pompes funèbres choisies lors de cette souscription respectent ses volontés d’après la loi sur la liberté des Funérailles du 15 novembre 1887… La famille peut alors se laisser porter par les experts funéraires qui appliquent les décisions du défunt et se consacrer à son deuil.
Pour rendre aux défunts les hommages religieux qu’ils méritent, il existe en Guyane 28 paroisses catholiques, 11 églises protestantes et 2 mosquées qui permettent aux familles de se recueillir ensemble.
(Crédit photo : iStock)