Entre l’assurance vie et l’assurance décès, il est parfois difficile de comprendre où se situe la différence, car il faut avouer que ces deux assurances sont similaires en de nombreux points. Ainsi, pourquoi choisir l’une plus que l’autre lorsqu’on ne connaît pas réellement chaque produit ? Alors que l’assurance vie est l’une des solutions d’épargne préférées des Français, il n’est pas rare de la confondre avec l’assurance décès. Pourtant, lorsqu’on prend le temps de s’y intéresser plus en détail, l’assurance vie et l’assurance décès sont deux contrats bien distincts, qui n’ont pas les mêmes spécificités ou objectifs. Pour vous permettre d’y voir plus clair, voici un mode d’emploi de ces deux assurances.
Définition d’une assurance vie
L’assurance vie est un contrat d’épargne souple et doté d’un bon rendement. Il convient à différents profils de souscripteurs. À l’arrivée, il garantit le versement du capital au bénéficiaire désigné, ou d’une rente si les clauses le prévoient ainsi. Non seulement cela permet de laisser un patrimoine financier à une personne au choix en cas de décès, mais en plus elle autorise également le souscripteur à récupérer son investissement, que ce soit pour sa retraite ou pour un achat immobilier.
Tout au long du contrat, la personne qui souscrit l’assurance vie s’assure une fiscalité avantageuse, aussi bien pour elle que pour ses bénéficiaires. En effet, elle est exonérée de droits de succession dans certaines limites, en cas de versement à un proche après le décès, et sa fiscalité sur les plus-values n’est que de 7,5 % au-delà de 8 ans de détention.
En d’autres termes, l’assurance vie est un contrat qui permet aussi bien de couvrir une envie d’épargne qu’une prévoyance décès, selon le choix fait par le souscripteur.
Définition d’une assurance décès
Contrairement à l’assurance vie, l’assurance décès est uniquement prévue à des fins de prévoyance, puisqu’elle ne prend fin qu’au décès du souscripteur (sauf si celui-ci décide de rompre le contrat). Ainsi, lors de la souscription, ce dernier détermine un montant, que l’on appelle le capital, et qui sera versé au bénéficiaire de son choix après son décès. Le contrat d’assurance décès est avant tout pensé pour les proches et la famille du souscripteur, afin d’assurer leur avenir financier même après son départ.
Il existe 2 types de contrats d’assurance décès :
- Le contrat temporaire, qui prend fin à une date déterminée et qui implique la perte des cotisations versées si l’assuré n’est pas décédé ;
- Le contrat permanent, dont la date n’est pas définie, puisqu’il s’agit uniquement du décès du souscripteur.
La différence entre l’assurance vie et l’assurance décès
La principale différence entre l’assurance vie et l’assurance décès reste leur but à la souscription. En effet, l’assurance décès n’est pas un placement d’épargne et elle n’est destinée qu’à anticiper le décès du souscripteur. Ainsi, il faut retenir principalement que :
- Le souscripteur ne peut pas retirer une partie, ou la totalité, des sommes qu’il a versées sur son contrat ;
- Le versement des primes et le capital final ne sont pas soumis à des intérêts et ne peuvent pas fructifier ;
- Si le contrat est souscrit à titre temporaire, le souscripteur prend le risque de perdre ses cotisations s’il n’est pas décédé le moment venu.
Au contraire, l’assurance vie est un contrat d’épargne très intéressant, qui permet :
- D’investir de l’argent et de le faire fructifier ;
- De procéder à des versements libres et non fixes ;
- De pouvoir profiter du capital pour n’importe quel motif, même avant le décès du souscripteur.
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