Si vous souhaitez anticiper l’avenir ou celui de vos proches, l’assurance vie est un bon moyen de placement à long terme, et une excellente solution pour se constituer une réserve d’argent. Parfaite pour profiter de la retraite ou protéger sa famille lors de la succession, elle offre un cadre fiscal favorable au souscripteur et au bénéficiaire. En effet, plus le contrat est ancien, moins il est imposable.
Toutefois, souscrire une assurance vie peut s’avérer compliqué, notamment à cause de la diversité des offres. Afin de bien la choisir, il faut comprendre ce dont il est question. Pour vous guider, abordons en détail le fonctionnement de ce type de contrat et les critères de choix importants.
Qu’est-ce qu’une assurance vie ?
L’assurance vie est un contrat d’épargne qui garantit le versement d’un capital ou d’une rente, soit à échéance, soit en cas de décès du souscripteur.
Lorsque le versement a lieu à échéance, celui-ci est réalisé en faveur du souscripteur, mais s’il a lieu après son décès, il est automatiquement destiné au bénéficiaire du contrat (conjoint, enfants, etc.).
L’assurance vie est donc une garantie financière pour vos proches, vous permettant de les mettre à l’abri de difficultés futures.
Comment fonctionne une assurance vie ?
En fonction du mode de gestion mis en place avec votre assureur, le contrat d’assurance vie fait fructifier l’argent déposé selon 3 modalités au choix.
La gestion du fonds en euros (ou fonds à capital garanti) est une formule courante et sécurisée de l’assurance vie. Dans ce cas de figure, l’argent placé vous est intégralement reversé à échéance, ou à votre bénéficiaire en cas de décès. Le capital épargné est évidemment assorti d’intérêts en votre faveur, dont le rendement moyen est estimé entre 1,40 et 1,80 %, bien qu’il dépende principalement des compagnies d’assurances.
Au contraire de la gestion du fonds en euros, les contrats d’assurance vie peuvent aussi être conclus en gestion d’unités de compte (UC). Ici, l’argent versé est investi uniquement sur des supports financiers. S’il vous est possible de choisir entre plusieurs niveaux de risque (limité, modéré, très risqué), il n’existe aucune garantie concernant le capital d’arrivée. Recommandé pour dynamiser une épargne, son rendement plus important que le fonds en euros ne doit pas faire oublier le caractère incertain et volatile de ce contrat.
Enfin, vous pouvez aussi souscrire un contrat multi-supports, qui englobe à la fois un placement sur fonds en euros et un investissement en unités de compte. Celui-ci permet en plus de moduler la répartition de vos versements, avec par exemple 30 % en unités de compte et 70 % sur le fonds en euros. C’est donc un bon compromis pour allier la sécurité de l’un et le dynamisme de l’autre.
Comment bien choisir votre assurance vie ?
Une fois tous ces éléments entre les mains, vous pouvez comprendre un peu mieux le mode de fonctionnement d’une assurance vie. Toutefois, il reste à trouver la bonne formule.
En premier lieu, il est préférable de s’adresser à un assureur qui vous inspire confiance. En effet, celui-ci doit prendre le temps d’expliquer chaque étape de la souscription, et s’assurer qu’elles ont été bien comprises. Un bon conseiller doit donc tenir compte de vos attentes, pour sélectionner à vos côtés les options qui conviennent le mieux.
De même, il est recommandé d’être attentif au taux de rendement proposé, car c’est lui qui détermine la rentabilité de votre contrat d’assurance vie. Plus le taux est élevé, plus le contrat sera rentable, c’est finalement assez simple. Toutefois, ce taux peut être amené à varier au fil des années, en particulier selon certains contrats. Si vous préférez un taux fixe, mieux vaut donc être vigilant sur sa régularité avant de souscrire.
Enfin, une attention toute particulière doit être portée aux frais de votre contrat, sous peine de voir sa rentabilité considérablement baisser. Si ces derniers varient en fonction des établissements d’assurances, on en dénombre généralement 3 principaux :
- Les premiers concernent les frais sur versements, à chaque fois que vous ajoutez de l’argent au capital.
- Les seconds sont prélevés pour la gestion du contrat, à raison d’une fois par an et d’un taux compris entre 0,5 et 2,5 % selon votre formule.
- Les derniers sont appelés « frais d’arbitrage », et ne sont prélevés que dans le cadre des contrats multi-supports, lors de chaque transfert d’argent d’un support à un autre (fonds en euros ou unités de compte).
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