Les célébrités décédées en mai

Il y a quelques jours, nous rendions hommage aux stars féminines décédées un mois de mai. Cette semaine, nous honorons les hommes célèbres décédés au mois de mai. Acteurs, chanteurs… Rétrospective des talents d’hier et d’aujourd’hui partis trop tôt.

Les acteurs décédés un mois de mai

L’année 2020 a vu disparaître de nombreux acteurs. Guy Bedos est malheureusement l’un d’eux. Né le 15 juin 1934, l’acteur et humoriste français décède le 28 mai 2020 à Paris, à 85 ans. Il souffrait de la maladie d’Alzheimer. Guy Bedos s’illustre sur scène et au cinéma. On le retrouve notamment dans Un éléphant ça trompe énormément (1976), Nous irons tous au paradis (1977), films d’Yves Robert dans lesquels il interprète Simon. Il y a un an déjà que l’acteur nous a quittés. Un espace commémoratif lui est dédié afin que vous puissiez laisser une pensée.

Michel Piccoli est né le 27 décembre 1925 et meurt le 12 mai 2020 dans l’Eure à 94 ans. La carrière cinématographique de Piccoli démarre en 1960, lorsqu’il s’illustre au cinéma dans un film de Melville : Le doulos puis dans Le mépris, de Godard. Sa carrière décolle, il joue avec les plus grands (Jean Renoir, Alfred Hitchcock, Youssef Chahine…). Michel Piccoli est l’acteur fétiche du réalisateur Marco Ferreri, pour sept films. Sa dernière apparition date de 2013, dans le film Le Goût des Myrtilles de Thomas de Thiers. L’acteur a notamment été l’époux de la chanteuse et actrice Juliette Gréco.

Les chanteurs décédés en mai

L’illustre Bob Marley, né le 6 février 1945, est décédé le 11 mai 1981. Quarante ans que le chanteur jamaïcain de reggae le plus connu du monde nous a quittés laissant derrière lui des compositions indémodables. Il fait connaître le mouvement rastafari dans les années 1960 dont les fondements reposent sur la dignité, la fierté et la place des hommes noirs dans la société. C’est dans les années 70 que Bob Marley voit sa carrière s’envoler avec des titres phares comme I shot the Sheriff, ou encore No Woman No cry, succès mondial. Le chanteur militant est engagé et écrit des textes sur fond de dénonciation des discriminations à l’encontre des Jamaïcains, des violences policières, et des conditions de vie de ses compatriotes. Atteint d’un cancer, il succombe à la maladie à seulement 36 ans.

Autres phénomènes de la chanson : Little Richard, chanteur américain de rock’n’roll. Un pionnier de ce style musical à la fin des années 50 aux Etats-Unis et d’autant plus en tant que chanteur noir. Le public blanc, dans un pays encore timide face à l’acceptation de la communauté noire, acclame le chanteur. Little Richard est considéré comme une véritable influence pour les groupes futurs tels que les Beatles, les Rolling Stones, et même Prince. 12e plus grand chanteur de tous les temps, on doit à Little Richard des titres phares tels que Rip It Up (1973), Lucille (1988) et Tutti Frutti (1955). Cette dernière a d’ailleurs été reprise bon nombre de fois par Elvis Presley et notre rockeur français Johnny Hallyday. Il perd la vie le 9 mai 2020 à 87 ans.

Une personnalité devenue symbole

Black Lives Matter. Cette phrase a été répétée, diffusée, reprise, scandée, brandie il y a tout juste un an. Tout un monde s’est mobilisé pour crier sa colère face aux violences policières américaines faites aux citoyens noirs. En cause : le décès de Georges Floyd, alors âgé de 46 ans seulement ayant succombé à ses blessures lors de son arrestation par un policier blanc le 25 mai 2020 dernier. En effet, sous la pression du genou du policier et malgré les plaintes à répétitions de Georges Floyd indiquant qu’il n’arrivait plus à respirer, le représentant de la loi n’a pas agi en conséquences. Depuis un an, le mouvement Black Lives Matter ne cesse de grandir. Georges Floyd devient rapidement un symbole de lutte contre les violences policières faites à la communauté afro-américaine. Le 20 avril 2021, presqu’un an après son décès tragique, Derek Chauvin, le policier mis en cause dans le décès du père de famille, est jugé coupable de trois chefs d’inculpation dont celui de meurtre. La famille de la victime, la ville de Minneapolis et plus largement le monde entier, saluent cette sentence rare. Une date à marquer au fer rouge dans le grand livre de l’Histoire.

(Crédit photo : istock)