Les obsèques constituent généralement la dernière occasion de dire adieu à un défunt. Pourtant, même après plusieurs années, il reste possible de commémorer le décès d’un être cher, à l’occasion d’une messe d’anniversaire.
Qu’est-ce qu’une messe d’anniversaire ?
Traditionnellement, la messe d’anniversaire relève de la religion catholique. On en distingue trois : la messe célébrée le premier dimanche après les funérailles (huitaine), un mois après (trentaine) et au bout d’un an. Néanmoins, plus globalement et au-delà des croyances, on parle de messe d’anniversaire ou de messe du souvenir pour désigner toute cérémonie symbolique visant à rendre hommage au défunt après son enterrement. Certaines familles choisissent de se réunir à cette occasion autour d’un repas afin d’évoquer ensemble de joyeux souvenirs, raconter des anecdotes et honorer sa mémoire. D’autres préfèrent œuvrer dans l’intimité, en allumant une bougie pour la personne décédée, en regardant des photos ou en rédigeant des poèmes.
Pourquoi organiser cette cérémonie d’hommage ?
Le délai légal de 6 jours entre le décès et les obsèques contraint souvent les proches à tout organiser dans la précipitation. En résultent divers sentiments : des regrets, un sentiment de culpabilité, la sensation de ne pas avoir pu tout exprimer… En tout état de cause, il arrive que certains peinent à faire leur deuil. Le processus se fait progressivement et le chemin est parfois ardu. Une messe d’anniversaire peut aider à traverser cette épreuve et à accepter la perte d’un être cher. Ce type de cérémonie est l’occasion de partager des souvenirs avec l’entourage du défunt, de se concentrer sur sa vie et non pas sur la douleur éprouvée lors de son décès. Une cérémonie d’hommage offre aussi l’opportunité de faire vivre la mémoire des défunts au fil des années et, dans un sens, de garder le lien.
Messe d’anniversaire : qui peut l’organiser et comment ?
Tout membre du cercle familial ou proche du défunt peut prendre l’initiative d’organiser ce type d’hommage. S’il s’agit d’une messe commémorative à l’Église, la première chose à faire est de vous mettre en relation avec le prêtre ou la paroisse. Vous pouvez également choisir de vous recueillir au cimetière sur la sépulture ou sur le lieu de dispersion des cendres dans le cas d’une crémation. D’autres options sont possibles. Vous avez par exemple la possibilité de contacter un journal local pour publier un témoignage de sympathie le jour de l’anniversaire de décès. Vous pouvez aussi choisir de procéder à une envolée d’oiseaux ou à un lancer de lanternes.
Les options commémoratives sont nombreuses. Peu importe celle que vous choisissez du moment qu’elle est significative à vos yeux. Le but est de canaliser une partie de votre énergie et de vos émotions dans quelque chose de positif. N’hésitez pas à vous rapprocher d’une société de pompes funèbres pour bénéficier de conseils avisés quant à la cérémonie, qu’elle soit civile ou religieuse. La présence d’un prestataire qualifié à vos côtés peut rendre l’évènement encore plus touchant et authentique, tout en vous déchargeant des tâches les plus pénibles.
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