Malgré un recul en 2020, l’assurance vie est le placement préféré des Français depuis de nombreuses années. En partie défiscalisée, elle vous permet de gérer les risques en fonction de votre personnalité et de votre épargne, tout en vous offrant des rendements plus intéressants que le livret A. Son atout : transmettre un capital à une personne désignée sans frais de succession.

Découvrez les contours des assurances vie de 2022.

8 points à vérifier avant de signer un contrat d’assurance vie

Il existe plus d’un millier d’assurances vie. Pour sélectionner la plus adaptée à vos objectifs, il convient de se poser plusieurs questions.

  1. Quel est votre profil investisseur ? Certains préfèrent un placement sûr à la rentabilité modeste, d’autres opteront pour des placements plus risqués avec un rendement plus intéressant, d’autres encore, un mélange des deux.
  2. Quelle est la solidité de l’entreprise proposant l’assurance vie ? Afin de pouvoir dormir sur vos deux oreilles, vous devez vous assurer que la compagnie ait une certaine renommée et un excellent ratio de solvabilité.
  3. Quelle durée de placement ? Une assurance vie n’est intéressante que sur le long terme, sa fiscalité est profitable au-delà de 8 ans.
  4. Quel type de fonds ? Fonds dynamiques ou euros ?
    Le fonds euro étant le moins rentable, vous déterminerez la qualité d’une assurance vie en observant les performances de ce fonds sur 3 à 5 ans. S’il est déjà concluant, vous pouvez en déduire que le contrat que l’on vous propose est intéressant.
    Pour les fonds dynamiques, il vous faut au moins quinze supports pour diversifier votre épargne. Afin de garantir une certaine stabilité, il est recommandé de verser une partie sur les fonds en euros et l’autre dans les multisupports pour maximiser vos gains (en acceptant une dose de risque).
  5. Quels sont les frais ? Droits d’entrée, frais de gestion annuels, frais d’arbitrage… Les barèmes, selon les établissements, sont très étendus. À vous de faire jouer la concurrence et de comparer. Vous pouvez négocier ces frais lors de la signature du contrat. Plus votre versement sera important, plus vous aurez le pouvoir de négocier. Notez que les contrats d’assurance vie en ligne sont souvent moins gourmands.
  6. Monosupport ou multisupport ? Dans un contrat monosupport, la totalité de votre capital est investie dans des fonds euros, alors qu’en multisupport, vous placez votre épargne dans des fonds variés : lots d’actions sur un pays, une matière première, une technologie, l’eau, le pétrole, l’environnement.
  7. Gestion pilotée ou libre ? Avec la gestion libre, vous choisissez vous-même comment répartir votre épargne, en revanche, en gestion pilotée, ce sont les professionnels qui procèdent aux choix qu’ils estiment les meilleurs pour vous. Différentes options de gestion peuvent vous être proposées : option sécurisation, option rééquilibrage automatique, option dynamisation, etc. Elles exigent une certaine connaissance du fonctionnement de l’assurance vie.
  8. Quels services associés ? Il existe de nombreux services à connaître avant de signer : combien de relevés de compte sont envoyés chaque année ? Quels sont les délais pour enregistrer les opérations telles que les versements et retraits ? Quelles sont les possibilités d’arbitrer depuis chez vous ? Comment modifier le contrat ? Ces informations ont également un impact sur la qualité de votre contrat.

Comment choisir son assurance vie ?

Plusieurs types de produits semblent intéressants.  Non seulement pour leur rendement moyen, mais aussi pour leur solidité et les frais afférents.

Comment trouver des produits solides ?

Les assurances vie qui reposent sur des noms de grandes banques rassurent, mais ce qui apporte davantage de crédibilité, c’est le rendement.

En 2020, certains produits se sont distingués avec un rendement de 2 %, soit 4 fois plus que celui du livret A. Quand ils ne prennent par ailleurs aucun frais sur les versements, c’est un bon point supplémentaire.

On a repéré des assurances garanties à 98 % pour booster leurs performances par rapport aux fonds euros traditionnels. Le rendement était alors d’1,65 %. Ce sont des fonds adaptés aux investissements en immobilier. D’autres exigeaient un minimum en unités de compte (UC) à chaque versement (un pourcentage de parts à valeur fluctuante) afin de booster le rendement.

À noter : Le ticket d’entrée (minimum à verser à l’ouverture) peut aller de 100 € à 500 € voire davantage.

Choisir des assurances vie pilotées

Lorsque vous souhaitez optimiser le rendement, vous ne pouvez pas rester sur du 100 % fonds euro. Il vous faut diversifier votre investissement. Or choisir les unités de compte soi-même quand on n’est pas aguerri est périlleux. La gestion pilotée est un moyen de déléguer la sélection des fonds. Lorsque vous serez plus connaisseur, rien ne vous empêchera d’adopter les deux types de gestion : libre et pilotée.

Certaines assurances vie pilotées ont retenu notre attention car ce sont des compagnies solides qui prélèvent des frais raisonnables, offrent des services de qualité et des rendements performants. En général, elles ne prennent pas de frais de versement.

Quant aux frais de gestion (inclus dans la performance nette), ils ne doivent alors pas dépasser 1,60% / an à 1,65 % / an.

Les performances de certaines sont allées jusqu’à +23 % en 2020 (gestion ISR c’est-à-dire Investissement Socialement Responsable) et de 2 à 25 % en 2021 (selon le profil).

Opter pour les assurances vie en ligne

Choisir un courtier en ligne permet de choisir entre plusieurs assureurs différents. Trouvez un courtier qui ne demande ni frais d’entrée, ni frais de versement et d’arbitrage, et seulement 0,60 % de frais de gestion par an.

De bons produits sont également proposés par certaines banques en ligne françaises. Ils s’avèrent également performants, sans frais de versement et accompagnés de frais de gestion raisonnables (0,75% maximum par an sur fonds euro, par exemple).

Leur plus : en fonds Euro, ils en proposent plusieurs au choix.

Enfin, en ce qui concerne les unités de compte, leurs produits vous permettent d’accéder à plus de 400 UC différentes : divers fonds en actions, SICAV, FCP (fonds communs de placement), fonds indiciels, mais aussi à des fonds obligataires et monétaires.

(Crédit photo : iStock)